Ecurie de Max Pouilleux

Vous pénétrez dans une grande écurie où l'odeur reste à désirés. Vous vous bouchez les nez et continuez tout droit jusqu'à tomber sur un vieille homme que vous n'avez aucun mal à prendre pour un mendiant. L'homme réajuste sa chemise rapiécé et vous dévisage de son seul l'œil qui n'est pas crevés.

-Puuuiisss-jeeee vous aidé ?

Vous regardez derrière lui et vous voyez différent type de monture désireuse de trouver un nouveaux propriétaire.

[Voici les différente monture disponible et leur prix. Pour acheter pour effectuerez un post à la suite comme avec le magasin. (A vous de choisir la couleur et les détail de votre monture)

-Cheval (6 Gzel) Monture rapide
-Araignée géante (6 Gzel) Monture rapide "pour les petite race principalement mais les grande peuvent cependant en bénéficiait"
-Cochon (6 Gzel) Monture rapide "pour les petite race principalement mais les grande peuvent cependant en bénéficiait"
-Raptor (10 Gzel) Monture trés rapide
-Sanglier (10 Gzel) Monture trés rapide "pour les petite race principalement mais les grande peuvent cependant en bénéficiait"
-Palefrois "cheval de feu" (12 Gzel) Monture trés rapide "Pas plus rapide que le raptor mais étant de nature magique pas besoin de le nourrie et il se transforme en petite statuette de 5cm quand il n'est pas utiliser".
-Manticore (16Gzel) Monture volante Rapide
-Griffon (20Gzel) Monture volante trés rapide]

Il chercha des yeux une possible écurie, et se rendit compte qu'il connaissait si peu sa ville natale. Enfermé durant des années dans divers écoles, il n'avait eu le temps de découvrir les richesses de la cité Lumineuse. En repensant à la Sainte Lumière, il se dit qu'il fallait qu'il aille prier au temple un peu plus tard, pour lui porter grâce et chance. Tout d'un coup, alors qu'il se promenait à la place, une terrible odeur lui assiégea les narines. C'était du purin de cheval. Chouette, se dit-il. Des canassons ! Alkimen, dans ses habits bleutés, se dirigea à l'aide de la pestilentielle effluve. Il arriva devant un bâtiment à l'allure délabré. Une vieille pancarte signait "Les écuries de Max Pouilleux". Le héros cherchait des yeux les bêtes, mais il semblait avoir été transporté dans une petite pièce sombre, avec de vieilles armoires cassées, des planches grinçantes, et une vieille porte fracturée de partout. Un vieux comptoir tenait encore debout -Dieu seul le sait comment- à la droite de l'entrée. Un vieil homme, à la chemise rapiécée, les braies déchirées, le nez coulant et la barbe poivre-sel grimpante comme la peste, se tenait, dos courbé. Même droit comme un pic il n'arriverait pas à la poitrine d'Alkimen. Ses yeux gris délavés semblaient atteints d'une lueur nouvelle lorsqu'il contempla le paladin. Il lança d'une voix chevrotante:

-Puuuiisss-jeeee vous aider ?

L'homme puait l'alcool bon marché, et son allure de mendiant repoussait tout client, paraissait-il. Lui-même avait une irrépressible envie de s'enfuir de ce taudis. Mais Alkimen, bon comme le voulaient ses enseignants, sourit bravement à son concitoyen d'un air compatissant.

-J'aimerais une monture, demanda l'humain avec une joie un peu trop poussée.

Le marchand -enfin, si l'on pouvait appeler cette chose comme ceci- eut un sourire si étiré et ouvert que l'on découvrit sa dentition trouée, jaunâtre de saleté et entartrée au possible, certaines dents étant noircies par les caries. Il fit signe au chevalier de le suivre, et ouvrit la porte lacérée avec une clef vieille comme la terre, qu'il introduisit brutalement dans la serrure bouchée. Se battant contre l'ouverture fermée, finalement il se résigna à poser la clef sur le comptoir, et ramassa la hache. Alkimen était stupéfait, car bientôt le vendeur s'acharna sur la porte à grands coups. Elle succomba, laissant répandre poussière et débris en un fracas étourdissant. Après un semblant d'excuse, Max Pouilleux -il portait bien son nom- et le héros atterrirent dans une pièce très longue et large. Des hennissements jaillisaient de partout, des grognements également. Les coups de sabot contre le sol résonnaient bruyamment dans cet hall gigantesque, où l'odeur assassine atteignait son comble.

-Qu'est-ce que vous vouleeeeeeeeeeeez ? questionna Max, d'un air rêveur en contemplant ses bêtes.

Alkimen parcourut l'allée, dévisageant toute sorte de bestiole rapide. Un gigantesque griffon était attaché par de lourdes chaînes pourpres, tellement rouillées qu'elles semblaient sur le point de se casser. Alkimen n'avait pas beaucoup de sous, mais il tomba sous le charme d'un canasson immaculé de neige. La créature était haute de plus d'un mètre cinquante. Les yeux d'un bleu encre intense plongeaient le spectateur en une contemplation quasi-euphorique. Alkimen détailla dans sa tête les muscles saillants de la bête. Il revint vers le Pouilleux, plein de questions.

-Quel âge a-t-il ?
-Sept ans. C'est un étalon magnifique.
-Particularités ? posa Alkimen.
-Castré, il baise comme il respire sinon.
-Nom ?
-Aucun. Personne n'en a voulu, et j'ai jamais pensé à lui en refiler un.
-Pourquoi il n'avait pas beaucoup de succès ?
-Agressif, au possible. Mais c'est une bonne bête.

A présent, Alkimen hésitait à acheter le bel hongre, mais comme c'était le moins cher, il se résolut à payer les six gzel. Piochant dans une bourse, il en retira six pièces identiques. Il les posa dans les mains crasseuses du marchand, et alla chercher sa bête. Max semblait très heureux, ce qui n'était pas rassurant. Enfin Alkimen ressortit de cet enfer puant, cheval au côté.

Invité

Sheïm marchait de nouveau. Il n'avait pas fait de pause depuis son arrivée dans la capitale.
Néanmoins, il était fier d'avoir sur lui une nouvelle arme. L'épée courbée n'était pas la plus dangereuse des armes, mais elle était très fine, ce qui augmentait sa vitesse de frappe. De plus, le métal dans lequel elle était faite était un des plus résistant. Enfin, elle était légère et permettait une liberté de mouvement hors du commun.
De plus, il avait enfin de bonnes flèches et il pourrait retrouver l'argent utilisé lors de la vente de sa viande.

L'elfe arriva devant l'écurie, qui sentait l'odeur abominable d'excréments divers et variés. D'après l'odeur, leur chasseur cru percevoir une dizaine d'espèces différentes. Au moment où il allait entrer dans l'immense grange assez délabrée, la porte s'ouvrit d'elle même, comme par magie. En réalité, ce n'était qu'un homme qui sortait d'ici avec son cheval. Cet homme avait un air de déjà vu. Sans croiser leurs regards, le cavalier s'en alla la tête levée et fier.
Sheïm entra à son tour. Le dirigent était dèjà là, venant à peine de recevoir un autre client.

-Décidement, cette journée se fait profiteuse cette fois ! Une monture je supposes.

"C'est exact, de plus je ne penses pas qu'une écurie vende autre chose."

-Nous vendons aussi des selles et des étriers mais elle sont prévu dans le cas de l'achat d'une bête.

"Dans ce cas menez moi à vos chevaux s'il vous plait."

Le vieil homme acquiesça et conduit l'elfe à destination, une porte, déjà entrouverte donnait sur une nouvelle salle, gigantesque, abritant de nombreux animaux. Des bêtes en tout genre. EN premiers lieux étaient présentés les griffons, des créatures magnifiques et à la fois étranges et mystiques.
Puis suivirent les manticores, bêtes nébuleuses et très rapides. Après celles ci apparurent les raptor, et à ce moment ressurgit le souvenir du reptile qu'il avait tué une semaine plus tôt. La viande dans son sac en était la preuve. Il détourna le regard.

Puis l'homme dont la couleur de peau devenait noire, cause de sciure et de manque d'hygiène, s'arrêta et se tourna vers l'elfe.

-Nous y sommes !

En effet, plus d'une dizaine de chevaux étaient entreposé à ce niveau de la salle. En l'espace de quelques regards, il ne fixa qu'un seul cheval. Cette belle bête était de couleur marron foncée, qui reflétait les rayons de soleil, une partie qui partait de son museau jusqu'à sa crinière, passant seulement entre les deux yeux, était blanche. Sa musculature était appréciable, assez robuste pour maintenir un sprint sur plusieurs minutes, et un galop sur plusieurs heures, d'après le gérant.

-Je tiens a préciser que c'est une jument. Elle est assez docile mais ne fait pas vraiment confiance aux inconnus.

Sheïm prit en compte la précision du gérant et commença à s'approcher de l'animal ; la jument gigota, un peu paniqué.
L'elfe prit alors un peu de foin et le proposa, en s'inclinant à la bête. Elle douta, puis approcha sa tête, avant de manger la garniture proposée pas le brave homme.

"Je la prends. Et je vous prends aussi du foin."

-C'est d'accord pour la jument. Mais le foin reste là où il est ! Et puis d'abord, pourquoi gardez vous les yeux fermés lorsque vous parlez en face d'une personne ?

Sheïm suivit les paroles du vieil homme et ouvrit les yeux. Le vieil homme se figea, son souffle s'arrêtant net.
L'elfe sortit les quelques pièces de sa bourse et pris l'initiative de les déposer dans la poche de chemise du gérant, bien sans mal, puisqu'elle était encore plus crasseuse que le corps de l'individu.
Ce dernier fit passer sa main à gauche de Sheïm, puis à droite, puis de nouveau à gauche.

"Arrêtez avec ce petit jeu. Je n'ai aucun problème. Comme je vous l'ai dit, je prends du foin. Merci de votre compréhension. Dois je me servir pour la selle et le harnais ?"

Le propriétaire acquiesça et montra du doigt la salle où se trouvaient les selles. L'elfe prit un solide harnais et une selle bleu foncée avec des inscriptions jaunes clair, qui donnaient un contraste assez beau à voir. Il libéra la jument de sa prison et elle le suivit avec confiance, en dehors de la grange, la selle équipée et du foin sur le dos.

Peut après, Sheïm attacha la jument à sa charrette, y monta ses affaires ainsi que le foin, et il prit position sur la selle, assez confortable d'après lui, et partit en direction du port.

Invité

Quand Praetum arriva devant l'écurie délabré, il fut assailli par une odeur nauséabonde qui lui souleva le cœur, il se couvrir le nez avec son capuchon et se dirigea vers l'entrée. Celle-ci s'ouvrit pour laisser sortir un vieillard qui scruta le Shaman de son œil valide avec un sourire en coin.

Puuuiisss-jeeee vous aider ? lança le vieillard

Praetum surmonta la nausée et souleva son capuchon, laissant apparaitre sa tête atrophier, le vieil homme ne cilla même pas, comme s'il avais vu suffisamment de chose pour ne plus être surpris.

Je recherche une monture, un cheval de préférence.

Le vieillard ricana et invita Praetum à le suivre d'un geste de la main. A l'intérieur l'atmosphère était étouffante et l'odeur insupportable. Contre le mur diverses créatures gigantesque était enchainé, Praetum ne leur prêta pas attention songeant que sa bourse n'était pas suffisamment rempli pour posséder l'un d'elles. Le Shaman arrêta son regard sur un cheval bai qui le fixé d'un œil torve.

Que pouvez vous me dire sur celui-ci ? questionna Praetum en montrant le cheval du doigt.

Il est ronchon, s'il est nourri décemment il ne vous posera pas de problème et il n'est âgé que de 6 ans. dit-il machinalement

Praetum resta pensif quelques seconde puis se décida.

Très bien, je le prend ainsi qu'une selle et de la nourriture pour une semaine.

Le vieil homme ricana puis tendis une main vers le Shaman.

6 gzell je vous pris.

Praetum déposa les pièces dans la main du vieillard qui disparu aussitôt pour revenir quelques minute plus tard avec une selle et un ballot de foin qu'il installa sur le dos de l'étalon avant de le mené auprès du Shaman. Celui-ci se saisi de la bride et guida le cheval hors de l'établissement, ravi de quitter cette endroit nauséabond.