En route pour la "petite" ville ♫

L'elfe accompagné du nain, marchaient depuis bientôt une journée et la nuit commençait à tomber sur le continent de la lumière.
Depuis, plusieurs heures, ils avaient marché et marché, l'elfe chantant, le nain suivant. Même s'ils avaient passé quelques mauvaises passes pendant le trajet, ils ont pu continuer leur route tranquillement.
Même en période d'été, les nuit étaient fraîches et il valait mieux se garder un coin au beau milieu des hautes herbes, encore chaudes, afin de se protéger du vent frais et de la vue des gros prédateurs.
L'elfe s'arrêta. Il fit un signe de tête au nain et lui intima de se rapprocher.

-La nuit risque d'être fraiche,dit l'elfe, il vaudrait mieux en rester là pour aujourd'hui, si cela ne vous dérange pas, Brum. ♪

Athos, sortit son duvet et s'assit dessus, utilisant son sac comme repose dos rudimentaire. La douce brise, une des dernières encore tiède, empli l'air et souffla sur les cheveux de l'elfe. Ce dernier prit une bouffée d'air et recommença à jour de la musique. La nuit allait être courte, et il fallait reprendre des forces avant de repartir.

-Maître nain, par ma grâce Mangez, dit Athos pendant que sa mélodie perçait le vent,
Buvez et laissez vous porter,
par cette calme et douce brisé d'été,
sur cette terre où vous dormirez. ♪

Puis il continua sa mélodie tranquillement, attirant certains petits animaux, curieux et innocents aux cotés de l'elfe.

Brum marchait en compagnie de l'elfe depuis un moment déja et ils avaient fini par atteindre la vaste plaine de Kor où le nain des montagnes ne se sentait pas particulièrement à l'aise sachant qu'il posés le pied sur le térritoire de ses cousin des collines. Les nains des montagnes et des collines ne s'entendant pas vraiment. Seul quelque minute était passer depuis que le soleil avait disparut dérrière les montagnes lointaines, lieux de naissance de Brum qui commençait à partir dans ses pensés nostalgique. Toute la journée il avait écouter les chanson du barde non sans lui déplaire mais le silence apporter par les douce brise du vent ne lui déplaisait guère.

-La nuit risque d'être fraiche, il vaudrait mieux en rester là pour aujourd'hui, si cela ne vous dérange pas, Brum.

Le nain dit "non" de la tète et regarda Athos s'installait avant de faire de mème, il jetat son paquetage sur le coté puis s'allongea sur le dos les mains dérrière la tète. Il se servit de son bouclier comme coussin et garda sa hache à portée de la main, on ne savait jamais se qu'il pouvait arrivait, et encore moins sur le térritoire de ses cousin détestés. Il commençait à avoir faim quand les parole du barde lui montrèrent que l'elfe pensait également à se restaurer.

-Maître nain, par ma grâce Mangez, Buvez et laissez vous porter, par cette calme et douce brisé d'été, sur cette terre où vous dormirez. ♪

Tout en écoutant la douce mélodie de l'etre aux grande oreilles le nain se redressa en position assise et traina son paquetage jusqu'a lui. Il en sortit une spécialités de son pays enroulés dans du papier, les restes d'un plat trés aprécier chez les siens, des pattes d'arraignés géante. Il en amena un bout jusqu'a sa bouche et l'engloutit puis il renouvela la chose plusieurs fois. Son regard se porta au ciel, la seul chose qu'il enviait à l'extérieur quand il était chez lui, les étoiles... Cette nuit s'annonçait agréable, en tout cas il l'espérés.

Le nain s'était assoupi il y avait peut de temps. La berceuse avait envoyé le petit homme tout droit dans les bras de Morphée, selon l'expression humaine qui ressortait souvent pour caractériser un sommeil rapidement trouvé et assez profond. La musique s'arrêta et la harpe fut rangée. L'elfe profita de cet instant de pur calme pour songer aux temps passés, présents et bientôt futur.
Tout en réfléchissant, la tête en l'air, Athos sortit de son sac un peu de pain elfique et en craqua une maigre part. Le nain avait mangé comme un goret, ne savourant presque pas les mets préférés de son peuple, mais cela faisait partit des coutumes de ces petites créatures que de manger de la sorte... une bien drôle histoire revint pendant qu'il pensait à ce plaisant repas.

Soudain, un bruit survint, perçant la douce mélodie de vent. Quelque chose s'enfonçant dans les hautes herbes s'approchait du duo et le barde frissonna.
Qu'était cette chose ? Peut être un monstre sournois ou encore un rôdeur qui aurait envie de se faire quelques petites pièces pour peu. L'elfe alla s'en tarder aux côtés du nain, le sommeil encore plus profond qu'il ne pourrait l'être d'après Athos. Il brusqua Brum.

-Maître nain, réveillez vous, quelque chose approche ! dit l'elfe avec un ton nerveux.

Le barde continua de brusquer le nain qui roupillait tel un yéti dans les cavernes du pic, ronflant comme un gueux et attirant tous les malheurs sur le petit comité. La pression augmenta dans les herbes et l'elfe fut prêt au tout pour le tout.
Il utilisa sont dernier atout, tirer la barbe du nain ; c'était la zone la plus sensible de leur corps, sauf parties intimes bien sûr, mais Athos ne pourrais en arriver à de telles obscénités devant un représentant de la race des nains. Il tira un coup fort et brusque puis se hâta rapidement vers sa couchette rudimentaire, sachant qu'un nain réveillé de telle sorte ne serait que fou de rage et assoiffé de vengeance.

-C'est la chose la bas qui vous a tiré la barbe, Brum ! ♫

L'elfe se cacha sous son duvet en tremblant un peu. Les combats le soir l'effrayait car cela ramenait toujours plus de problèmes que de bonnes choses. Il devraient partir sitôt la bataille serait fini, sinon ils ne pourraient dormir sur leurs deux oreilles.
En réalité, Athos ne pourrait dormir tout court, car sa peur était plus forte ce fois ci et il serait à l'affut de tous les bruits que la nature ne pourrait offrir.

Le nain était maintenant debout. Habitué, il su directement à qui il avait à faire, et, tandis que l'elfe avait toujours la tête sous un tissu, fonça et coupa la main d'un de ses assaillants gobelins. La créature mis les genoux à terre, criant et cherchant à récupérer le bien qui lui avait été dérobé, puis l'imposante hache fendit l'air avant de percuter le crane de la bête à moitié morte.
Le combat continua durant quelques instants, où Athos réfléchissait à la situation. Un groupe d'une dizaine de gobelins, sur la plaine de Kor, et en pleine terre de lumière. Cela devait être un groupe de reconnaissance, et ils étaient sûrement là pour terrasser leurs pires ennemis, les nains. En effet, la haine que les nains éprouvaient envers les gobelins était réciproque.
Il faudrait vite prévenir les nains des collines qu'une menace pesait sur Jirkan, mais comment faire, puisque les deux collègues étaient encerclés par l'ennemi. L'elfe attendit, réfléchit à ce qui se passerait si il aidait le nain, la mort pourrait l'attendre au carrefour et il ne pourrait plus rien étudier sur le royaume perdu...

Soudain, l'elfe vit une opportunité et commença à courir de toutes ses forces, son sac dans la main droite et le duvet empreint de son odeur encore par terre. Le nain combattait toujours et parut surprit de ce qui venait de se passer. Le barde s'était enfui et il allait surement tracer sa route jusqu'à trouver une autre personne avec qui voyager.

*Je suis désolé maître nain, mais je ne suis pas assez fou pour risquer ma vie de cette façon...* pensa t-il.

Le temps passa, pendant lequel le nain frappait de sa hache et était frappé des lances gobelines, aucun des deux n'était encore vainqueur.
Le nain se battant fougueusement et avait paré presque toutes les attaques portées avec son bouclier. Il se battant comme les chevaliers humain, avec leur agilité et leur dextérité, comme s'ils maniaient une épée, mais sa force était de loin comparable à celle d'un homme.
Soudain, une lance passa au dessus du bouclier nain et parut percer quelque chose. Un deuxième gobelin tenta sa chance en attaquant par derrière... mais tomba au sol et fut prit de convulsions,ne flèche présente au niveau de son omoplate gauche.
Un autre flèche perça les hautes herbes pour finalement entrer dans la boîte crânienne de l'assaillant principal, qui fut lui aussi prit de violentes convulsions.

-------------------------- (flashback)

Athos courrait comme il put vers la ville de Jirkan, il fallait faire vite, ou tout un peuple alla perdre la vie sur ces terres.
Alors qu'il enchaînait foulés sur foulés, une racine lui bloqua le pied, et il tomba misérablement dans la terre boueuse, rappelant le marais Pique-du-nez.
Il se releva avec difficulté et sentit l'odeur familière de la levrèche, un plante très toxique au contact du sang, il en vit presqu'un champ entier.
Soudain lui vint une idée. Il repensait au nain se battant seul contre ses ennemis et se dit qu'il pourrait faire quelque chose pour l'aider, après la protection qu'il lui avait offerte.
L'elfe se plongea dans la boue et en ressortit presque uniquement marron. C'était une offense envers lui même, un être qui pense que la beauté est un des meilleurs met du monde se badigeonnant dans de l'argile humide. Mais cela lui permettrait de couvrir son odeur envers les attaquants. De plus, il enduit les pointes en acier de ses flèche du sérum de la plante toxique, en évitant une quelconque taillade sans quoi, avec personne à ses cotés, il pourrait mourir sans rien attendre.
Fin prêt, il se remit en route, dans le sans opposé et gagna une autre sur la colline la plus proche. Il y avait plus d'assaillants que prévus, mais le nain faisait du bon travail, il en avait déjà tué trois et menaçait de continuer son travail jusqu'à la fin.
Athos se rappela ses entraînements à l'arc et prit son courage à deux mains ; il devait faire honneur à sa race. Il décocha une flèche et visa l'ennemi le plus proche.

L'elfe continuait de décocher les flèches. L'odeur du sang recouvrait maintenant la plaine en contrebas et parvenait jusqu'à ses narines. La fin était proche, que ce soit pour l'un ou l'autre des camps.
Les gobelins se calmèrent suite à la pression due aux autres cadavres sans la moindre idée de leurs assaillants, puis il décidèrent d'envoyer cinq d'entre eux vers la silhouette qui se tenait au loin.

L'elfe tressaillit, des ennemis arrivaient et il devait faire vite avant qu'ils ne soient en face de lui. Athos décocha une flèche et tira dans le plexus du gobelin le plus proche, ne faisant plus attention au combat que le nain menait. Le premier gobelin sautillant prit en vol et de plein fouet l'arme de jet et fut repoussé en arrière, emportant avec lui un de ses compagnons. Les trois autres évitèrent la chute et continuèrent leur chemin.
Une deuxième flèche quitta l'arc elfe et rencontra un deuxième assaillant. La troisième fut néanmoins interceptée par la lance de l'ennemi et deux gobelin se précipitèrent vers Athos.
Ce dernier par peur se mit en boule et espéra que la pointe ne le fende pas en morceaux.
Deux bruit de métal frappant de la matière organique se fit...

Athos ouvrit les yeux, les ricanement des trois créatures prouvait qu'il était bien vivant, mais comment ?
L'elfe attendit que les gobelins repartent en directions de l'autre combat et se releva, il découvrit ce qui l'avait sauvé. La harpe de son père avait protégé le barde. Il l'enleva et un bruit sortit soudain, une corde se cassant. Les gobelins s'arrêtèrent et se retournèrent.

Les créatures étaient stupéfaites que l'elfe se retrouve debout et sans aucune égratignure. Ils repartirent vers lui mécontents et remarquèrent une chose, une seule, qui avait changé. Athos était une autre personne, ses yeux autrefois joyeux devinrent rouges et sanglants. Seules quelques paroles sortirent de sa bouche pendant que les gobelins avançaient plus lentement.

-Vous avez osez casser une des corde de ma superbe harpe ? Vous allez trinquer, bande de cul-terreux ! cria l'elfe.

Athos courut vers l'ennemi, sa colère comme seule pensée, et donna un coup de son instrument. Avec la vitesse du coup, les corps des gobelins devenaient comme du beurre que les cordes pouvaient aisément couper. Le premier gobelin eu la gorge tranchée et s'éffondra au sol.
Le second lança une attaque avec le troisième mais l'agilité de l'elfe prit le dessus. La première lance fut parée par le bois presque indestructible de la harpe et l'autre fut esquivée d'un coup de bassin.
Le bois pointu sur une des extrémités de l'instrument perça la poitrine crasseuse du second gobelin et un dernier geste mis fin aux jours du dernier ennemi.

Après cette jeune fougue et cette montée en puissance, l'elfe décida de rejoindre le nain avec ses affaire, pensant que le combat devait déjà être fini.